Pour aborder cette rencontre dans les meilleurs conditions ils vous est bien sûr demandé de lire la pièce.
Et pour le premier tour en particulier, il vous est demandé de présenter:
1) La scène entre Octave et Hyacinthe que vous trouverez ci-dessous (Peu importe que ce ne soit pas le rôle de Léandre). Je vous propose le canevas suivant :
Quand la scène commence, Octave et Hyacinthe font la fête. Ils écoutent de la musique, dansent, boivent… enfin bref… ils font la fête. Ils ne savent pas encore que les pères sont de retour. Surgit Sylvestre (vous trouverez un camarade pour le rôle) qui apprend la nouvelle d’abord à Octave, puis à Hyacinthe. La fête est finie. Tout est gâché. L’angoisse monte ! Pendant cette scène, ils changent de tenue et font le ménage. Il ne faut pas que les pères voient le « bordel » qu’ils ont mis !
***
HYACINTE.- Ah, Octave, est-il vrai ce que Silvestre vient de me dire ? Que votre père est de retour, et qu’il veut vous marier ?
OCTAVE.- Oui, belle Hyacinte, et ces nouvelles m’ont donné une atteinte cruelle. Mais que vois-je ? vous pleurez ! Pourquoi ces larmes ? Me soupçonnez-vous, dites-moi, de quelque
infidélité, et n’êtes-vous pas assurée de l’amour que j’ai pour vous ?
HYACINTE.- Oui, Octave, je suis sûre que vous m’aimez ; mais je ne le suis pas que vous m’aimiez toujours.
OCTAVE.- Eh peut-on vous aimer, qu’on ne vous aime toute sa vie ?
HYACINTE.- J’ai ouï dire, Octave, que votre sexe aime moins longtemps que le nôtre, et que les ardeurs que les hommes font voir, sont des feux qui s’éteignent aussi facilement qu’ils
naissent.
OCTAVE.- Ah ! ma chère Hyacinte, mon cœur n’est donc pas fait comme celui des autres hommes, et je sens bien pour moi que je vous aimerai jusqu’au tombeau.
HYACINTE.- Je veux croire que vous sentez ce que vous dites, et je ne doute point que vos paroles ne soient sincères ; mais je crains un pouvoir qui combattra dans votre cœur les tendres sentiments que vous pouvez avoir pour moi. Vous dépendez d’un père, qui veut vous marier à une autre personne ; et je suis sûre que je mourrai, si ce malheur m’arrive.
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2) Une chanson en anglais des années 60 (début des années 70).
Thierry Debroux