Alba Porte

Alba commence le théâtre à six ans en Roumanie où elle suit son père journa-
liste puis en Colombie et en France. Les cours de théâtre seront la constance de ses voyages. A 18 ans, elle suit une formation de monteuse vidéo à Paris. Diplomée à 20 ans, elle se lance dans une formation de comédienne avec le metteur en scène polonais Jerzy Klesyk qui l’inspirera profondément. Puis, reçu au concours de l’INSAS, elle s’y forme pendant quatre ans. Diplômée en interprétation dramatique en 2021, elle rejoint la compagnie des Barbares pour y créer le spectacle Mephisto à la Manufacture de Lausanne qu’elle rejoue en juin 2023 au Théâtre du Soleil. Avec les Barbares elle joue aussi dans un triptyque de clowns autour de la pensée économique qui tourne dans les écoles secondaires depuis plusieurs années.
Durant l’été 2022 et 2024, Alba part à vélo à travers la Charente-Maritime avec le collectif des Gaillardes pour créer et jouer des spectacles écrits à vingt-quatre mains. Elle interpréte un Tartuffe en Août 2023 à la Grande Hâte, festival de théâtre en plein air. Elle joue dans le spectacle franco-belge jeune public #70 qui se joue en janvier 2024 au Théâtre Varia à Bruxelles et continuera sa tournée en 24 et 25.
En paralèlle, elle découvre la mise en scène à l’INSAS et monte Extermination du peuple de Werner Schwab en 2019. Elle décide de continuer ses études à l’INSAS en mise en scène pendant deux années. En Avril 2023, elle crée Élucubrations. Sélectionnée au Festival OUTSAS en juin, cette création a fait l’ouverture du Festival Nouvelle Senne au Théâtre des Riches-Claires en mai 2024. Elle est collaboratrice artistique et crée les costumes et la scénographie sur le projet luso-belge de Henrique Pizarro, CAULDRONS qui se joue en septembre 2024 au Théâtre Municipal de Odemira au Portugal.
Alba développe actuellement sa prochaine création. Le voyage d’une créature , la Madonne, elle vit seule aux confins du monde dans un amas de déchets. Une enquête sur la pourriture de l’âme et du corps. Entre le sacré et la souillure , j’interroge la représentation de “la femme” au sein de la société occidentale.