Florence Bovet
Florence Bovet | Comédienne | Metteuse en scène | Autrice | Assistante à la mise en scène
En bref
Née en Vallée d’Aoste (Italie) dans une famille italo-belge, je commence mon épopée théâtrale en 2010 en suivant des cours de théâtre amateur qui plantent en moi les graines d’une conception du théâtre comme lieu de communion joyeuse.
Deux ans plus tard, ma mère m’emmène au théâtre où elle travaille, j'y découvre les coulisses ainsi que le travail des techniciens. Ce lieu devient un Disneyland enchanté de magie et de personnages étranges à mes yeux, et me donne accès, dès le début, à l’envers du décor. Je vois le travail derrière la magie.
Au lycée mes études de latin-grec façonnent mon imaginaire, le reliant à jamais à la mythologie antique, aux légendes orales et à la narration épique de l’humain. Les premiers questionnements sur la diachronie des récits anciens naissent en moi. Comment la parole peut-elle rompre les chaînes de la mort ? Un pilier de mon identité artistique se construit.
En 2019 j’entre à l’IAD et je découvre le monde du théâtre francophone. Je lis Wajdi Mouawad dont l’écriture me démolit comme un bâton de dynamite que l’on lance au milieu d’un lac et je vois May B de Maguy Marin qui ne ressemble à rien de ce que j’avais vu auparavant.
Au cours de ma première année à l’IAD le COVID débarque. Je rentre en Italie pour le confinement et je remets tout en cause : le sens des écoles, le sens des récits, le sens du théâtre. Si le monde est en train de mourir, à quoi bon s’agiter péniblement sur une scène, tel un pantin accroché à ses fils au milieu d’un théâtre qui brûle ? Voilà que naît la quête de sens, deuxième pilier fondamental de mes explorations artistiques.
En 2023 je travaille comme stagiaire dans une compagnie à Belfast et puis à l’Opéra de Turin. Je découvre à la fois des artistes locaux qui « se débrouillent » et des metteurs en scène qui déploient des créations immenses. Le troisième pilier est leur point commun : l’importance du rêve et du désir comme moteur d’acte artistique.
L’écriture d’un mémoire sur Pasolini ainsi que la découverte du travail de Vincent Macaigne influencent ma conception de la résistance intellectuelle et de la violence au théâtre.
Cela se voit dans 𝐿𝑒𝑠 𝑅𝑒𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒𝑠, pièce que j’écris et mets en scène au Vilar en juin 2024. Ici la communion joyeuse, la parole comme moyen de survie, la quête de sens et l’importance du rêve se retrouvent pour exploser dans une forme violente et désespérée.
Je débute en octobre ma carrière professionnelle avec la mise en lecture de ma deuxième pièce, 𝐴𝑢𝑥 𝐶𝑦𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝐻𝑒𝑢𝑟𝑒𝑢𝑥.
Fiche signalétique
- Type :
- Européen
- Taille :
- 1m61-1m70
- Corpulence :
- m
- Cheveux :
- Châtains clairs, Longs
- Couleur des yeux :
- Brun
- Pointure :
- 37
Compétences
- Compétences particulières :
- Radio, Escrime, Clown, Doublage, Masque, Acrobatie
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