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Rencontre professionnelle avec France Bastoen pour Ces filles-là

En bref

Clôture le 17/04/2025
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Ces filles-là d’Evan Placey –

Les filles de l’école Sainte Hélène ont grandi ensemble. Elles se connaissent depuis la maternelle. Elles ont juré qu’elles seraient meilleures amies pour la vie. Alors, à l’école, elles se serrent les coudes. Un jour, au cours d’Histoire, toute la classe reçoit le même post : une photo de Scarlett, toute nue. C’est le début du harcèlement, d’un match impitoyable au cours duquel un groupe de filles en affronte une seule … Et c’est le groupe qui condamne ou acquitte, qui accepte ou rejette. Pour Scarlett, c’est une véritable descente aux enfers qui commence. Mais de quoi Scarlett est-elle coupable, au juste ? Explosive et inspirée de faits réels, la pièce explore le pouvoir du groupe, les pressions que la génération numérique d’aujourd’hui s’inflige à elle-même, et le spectre du patriarcat sous-tendant les rivalités féminines. Pour raconter celles-ci et les transcender, sont convoquées autour d’un collectif de jeunes comédiennes-danseuses soudées et organiques, des femmes de générations passées qui ont lutté pour leurs droits et leur liberté.

(Ces filles-là a remporté le prix Scenic Youth de la comédie de Béthune, le Coup de cœur des lycéens de Loire Atlantique et le prix Orphéon).

En pratique

Rencontre du 22 avril au 25 avril 2025 au Théâtre des Martyrs (Bruxelles)

 

Répétitions:

du 8/9/25 au 14/9/25 au théâtre des Martyrs

du 1/12/25 au 12/1/26 au théâtre des Martyrs

ainsi qu’une date à fixer pour une lecture avant les congés d’été.

 

Représentations:

du 13 au 25/1/26 au théâtre des Martyrs

du 7/4/26 au 25/4/26 au théâtre de Poche à Bruxelles

Disponibilités sur la saison 26-27 souhaitées mais pas encore fixées en vue d’une tournée.

 

Une coproduction du Théâtre de Poche, du Théâtre des Martyrs, La Coop asbl, Shelter Prod et le Centre des Arts scéniques. Avec le soutien de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge.

Le texte est publié aux éditions Théâtrales.

 

A propos de

Romaniste, issue du Conservatoire de Bruxelles, et formée aux Ateliers de la Chanson, France Bastoen est actrice et a abordé dès ses débuts à l’Infini Théâtre des rôles de répertoire, comme Hermione dans Le Conte d’Hiver, Silvia dans Le Jeu de l’Amour et du Hasard, L’Infante dans Le Cid… Friande de collaborations artistiques étroites, elle joue depuis l’aventure du ZUT, sous la direction de Georges Lini, Incendies, Le Brasier, Tristesse Animal Noir, Un Tailleur pour Dames, Caligula, Villa Dolorosa, Ivanov, Des Estivantes, mais également de Jasmina Douieb, L’Ombre, Littoral, Abattage rituel de Gorge Mastromas, Je te promets. Avec Philippe Sireuil, on lui connaît ses rôles dans Les Mains sales, Bruxelles Printemps Noir et Mademoiselle Agnès, et pour le jeune public, Anacoluthe !. Du Public au Varia, en passant par le Théâtre des Martyrs, le Poche, le Vilar, elle a jalonné de nombreuses scènes de création belges francophones. Closer avec la suissesse Françoise Courvoisier, Les Femmes Savantes avec Frédéric Dussenne, Un Pied dans le Paradis avec Virginie Thirion témoignent d’un éclectisme qui l’amène tant à rendre hommage en solo et en musique à Marylin Monroe (dans No Body Else de Dominique Serron), qu’à participer à des séries pour la télévision comme Sophie Cross réalisée par Frank Van Mechelen. Au cinéma on retiendra Babeth dans La Face cachée de Bernard Campan aux côtés de Karin Viard. Elle se produit actuellement dans un seul en scène nommé aux Prix Maeterlinck de la critique 2022, Girls and Boys de Dennis Kelly, dans une mise en scène de Jean-Baptiste Delcourt, et a reçu le Prix Maeterlinck de la critique 2022, catégorie meilleure interprète, pour ce spectacle et pour Mademoiselle Agnès.

©Marc Bailly

Distribution

Texte Evan Placey.

Traduction Adélaïde Pralon (avec le soutien de la Maison Antoine Vitez centre international de la traduction théâtrale).

Mise en scène France Bastoen assistée de Fanny Estève.

Avec Astrid Akay, Émilie Eechaute, Marie Phan et trois actrices du CAS (résidence fiscale en Belgique impérative).

Chorégraphie Colline Libon.

Scénographie et costumes Cee Füllemann.

Création sonore Théophile Rey.

Création lumières Ijjou Ahoudig.

Régie générale: Christophe Deprez.

J’ai choisi de monter cette pièce chorale, dont les répliques ne sont pas distribuées (hormis cinq discours), avec 6 actrices-danseuses, dont Astrid Akay, Marie Phan et Emilie Eechaute.

Je sollicite 3 actrices-danseuses du CAS et je précise que la rencontre est ouverte aux personnes non-cis.

Note d'intention

Ayant eu l’occasion d’aborder de nombreux textes contemporains (cfr – présentation de la porteuse de projet), mon travail de pédagogue au Conservatoire de Bruxelles m’a permis quant à lui de me frotter à la mise en scène de certains d’entre eux, dont Vie privée d’Ulrike Syha ou Le Pays Lointain de Jean-Luc Lagarce. Plus récemment je me suis rendue à l’Ecole internationale de théâtre du Bénin pour y aborder Nous étions assis sur le rivage du monde du béninois José Plya. Ces expériences m’ont forcément mise en contact de manière très directe avec les préoccupations de jeunes femmes sorties depuis peu de l’adolescence. La pièce met entre autres en lumière l’emprise du patriarcat sur les relations que les femmes, elles-mêmes, entretiennent entre elles. De la sorte, elle s’inscrit dans le sillage de leurs questionnements. J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’accompagner les étudiantes au sein de l’institution dans l’élaboration d’une convention pour la protection des étudiants et étudiantes. La thématique du collectif, non seulement réalité de notre métier, mais prédominante dans l’enseignement de celui-ci, a toujours été au cœur de ma sensibilité artistique.

Récemment j’ai co-dirigé Eaux troubles, exercice de fin d’études mettant en scène simultanément une vingtaine d’étudiant.e.s. Le travail chorégraphique qu’implique Ces filles-là mettra en lumière le pouvoir fascinant du groupe et ses débordements, mais aussi son potentiel de solidarité, autour de Scarlett, passant du statut de victime à celui de femme empouvoirée. Le corps dansé, l’histoire du féminisme et la choralité de la parole sont autant de points forts qui amorcent un contrepoint poétique et positif à la violence du harcèlement. Proposées par deux institutions théâtrales, Le Théâtre de Poche et le Théâtre des Martyrs, qui travaillent en étroite collaboration avec le milieu scolaire, « Ces filles-là » m’ont cueillie dans leur urgente nécessité. Et pour que cette jeune génération puisse se retrouver dans celle qu’elle verra sur scène, il me semble évident que les actrices du CAS puissent faire entendre leur voix.

Préparation de la rencontre

La rencontre se veut un espace où l’on interrogera le désir de part et d’autre de travailler ensemble, et où l’on expérimentera outils, compétences et propositions en vue de cette élaboration commune.

Pour ce faire une journée complète avec chaque groupe est requise et se fera en deux temps : le matin de 10h à 13h, on dansera avec Colline Libon, la chorégraphe, tandis que l’après-midi (14h-17h), sera davantage consacrée au jeu tant choral qu’individuel.

Un second tour sera organisé la journée du vendredi de 10h à 17h au Théâtre des Martyrs.

Afin de préparer au mieux ce moment et de partager une matière commune, il est demandé de :

° Choisir UNE des figures féminines proposées en annexe 1 dans le mail (années 20, aviatrice, fille aux fleurs, fille aux épaulettes ou Scarlett) et en préparer une proposition libre.

° Mémoriser l’extrait choral en annexe 2 dans le mail. Vous serez amené·es à vous répartir et à travailler ensemble sur cette partition.

° Imaginer danser pour un mini clip pop qui met en joie, composer une série de 6 mouvements (relativement simples afin de pouvoir les enchaîner et les décliner). Parmi ces mouvements, inclure un grand plié, un tour, et un mouvement du bassin. Précision souhaitée pour être capable de les répéter et éventuellement de les transmettre aux autres. Inspirations chorégraphiques libres et musique facultative.

Le texte sur lequel nous travaillons est en cours d’aménagements (références plus actuelles, autres choix musicaux…), mais il est publié aux Editions théâtrales avec le soutien de la maison Antoine Vitez dans une traduction d’Adélaïde Pralon.

Vous devez avoir votre résidence fiscale en Belgique pour participer au projet.

PRECISIONS SUR LES PROFILS RECHERCHES :

Le travail demande une capacité de mémorisation rapide de mouvements chorégraphiés, un sens aigu du rythme et une créativité dans l’expression chorale non gestuelle. Bref une seconde nature dansée, donc « savoir se mettre en mouvement » ne suffit pas. Le niveau des six comédiennes-danseuses doit être plus ou moins homogène, comme un même langage entre elles, même si les types d’expression peuvent être différents.

Par contre, « faire ado » n’est pas un critère. Pour des raisons dramaturgiques j’aimerais être en contact avec la génération des 20-30 ans et tous les physiques sont bienvenus!

Conditions de participation

1. Être inscrit·e au Centre des Arts scéniques, promotions ’22, ’23 ou ’24 et avoir publié votre profil

2. Être libre aux dates de la rencontre, des répétitions et représentations.

3. Avoir lu et accepté de respecter le règlement des rencontres professionnelles

4. Avoir sa résidence fiscale en BELGIQUE

4. Respecter la date de clôture des inscriptions le 14/04/25 à 23:59