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Siddhartha

Christine Delmotte-Weber

Gaël Maleux

En bref

Une adaptation contemporaine d’un chef d’œuvre de la littérature spirituelle.

Dans un aller/retour constant entre le passé et le présent, nous explorerons sur scène les diverses facettes de l’histoire de « Siddhartha ». Une adaptation contemporaine d’un chef d’œuvre de la littérature spirituelle.

Avec des conteurs et des conteuses, des marionnettes, une sculpture de détritus, un bout de film, un fleuve quelque part…

Bien que s’appelant Siddhartha comme Siddharta Gautama, le fondateur du bouddhisme et le Bouddha historique, le héros du livre est un personnage de fiction qui cherchera à atteindre l’éveil et la connaissance de lui-même sans entrer dans l’ordre des moines de Gautama Bouddha (qu’il rencontre au cours de son aventure), convaincu que la sagesse ne s’acquiert pas en embrassant la doctrine d’un autre.

Un jour vient où l’enseignement traditionnel donné aux brahmanes ne suffit plus au jeune Siddhartha. Quand des ascètes samanas passent dans la ville, il les suit, se familiarise avec toutes leurs pratiques mais n’arrive pas à trouver la paix de l’âme recherchée.

Puis c’est la rencontre avec Gotama, le Bouddha. Tout en reconnaissant sa doctrine sublime, il ne peut l’accepter et commence une autre vie auprès de la belle Kamala et du marchand Kamaswani. Les richesses qu’il acquiert en font un homme neuf, matérialiste, dont le personnage finit par lui déplaire. Il s’en va à travers la forêt, au bord du fleuve. C’est là que s’accomplit l’ultime phase du cycle de son évolution.

Dans le cadre d’une Inde recréée à merveille, écrit dans un style d’une rare maîtrise, Siddhartha, roman d’une initiation, est un des plus grands de Hermann Hesse, Prix Nobel de littérature.
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Profession de foi individualiste, rejet de toutes les doctrines, condamnation du monde de la puissance et de l’argent, éloge de la vie contemplative dans le cadre d’une Inde recréée à merveille, Siddhartha est un roman initiatique devenu au fil du temps un texte « sacré ».

En pratique

Rencontre : Du 23 au 25 août 2021.

Répétitions : Du 3 au 15 janvier 2022 et du 14 mars au vendredi 15 avril 2022 (du lundi au samedi inclus).

Représentations : Du vendredi 15 avril 2022 au mercredi 4 mai 2022 inclus au Théâtre de la place des Martyrs.

 

A propos de Christine Delmotte-Weber

Diplômée de l’INSAS en mise en scène et réalisation, Christine Delmotte-Weber est autrice, metteuse en scène de théâtre, réalisatrice de cinéma et professeure au Conservatoire Royal d’Art Dramatique de Bruxelles.

Elle dirige depuis sa création, en 1987, la Compagnie Biloxi 48 actuellement en résidence au Théâtre des Martyrs à Bruxelles. La Compagnie Biloxi 48 s’est investie dans de nombreuses mises en scène, mises en espace, adaptations, écritures, ateliers, enseignements, débat en Belgique et dans de nombreux pays de la Francophonie…

« Notre intérêt spécifique est le théâtre contemporain évoquant des faits de société et susceptibles de créer des débats d’idées, des textes qui, d’une manière ou d’une autre, parlent de “Comment vivre ensemble?” »

Christine Delmotte-Weber écrit et met en scène aussi bien pour le théâtre que pour le cinéma. Son premier court métrage Le cycle a obtenu le Prix du Meilleur Premier Film au Festival International du Film Indépendant de Bruxelles.

Au théâtre, Christine a déjà mis en scène plus de 45 pièces dans différentes institutions telles que le théâtre des Martyrs, le théâtre de la Place à Liège, le Rideau de Bruxelles, le théâtre le Public, etc.
Passionnée par l’univers onirique et la spiritualité mais également par la condition de la femme et son évolution dans la société, elle travaille au théâtre sur des auteur·ices tel·les que Ionesco, Pietro Pizzuti, Alan Ball, Joyce Carol Oates, etc.

La metteuse en scène porte une affection particulière à l’adaptation théâtrale. Elle a notamment adapté Antigone d’Henry Bauchau, Sur les traces de Siddharta de Thich Nhat Hanh, Biographie de la faim, Le Sabotage amoureux d’Amélie Nothomb, L’œuvre au noir de Marguerite Yourcenar, Monsieur Optimiste d’Alain Berenboom, Soufi mon amour d’Elif Shafak.

En création cette année Ceci n’est pas un rêve est le quatrième texte qu’elle porte à la scène en tant qu’autrice et metteuse en scène après Transit à Dresde, La Comédie des Illusions, Nous sommes les petites filles des sorcières que vous n’avez pas pu brûler !

Pour en savoir plus sur les activités de la Compagnie Biloxi 48 : https://biloxi48.be/

Christine Delmotte-Weber / Crédit photo Lara Herbinia

Distribution

Un rôle féminin et un rôle masculin est à pourvoir pour un·e membre du Centre des Arts scéniques sachant manipuler une marionnette.

Adaptation et mise en scène de Christine Delmotte-Weber du roman de Hermann Hesse « Siddhartha »

Acteur·ices : Patrick Brüll, Stéphanie Van Vyve et deux acteur·ices du CAS.

Musicien : Moune

Scénographie : Renata Gorka

Éclairage : Benoit Theron

Assistante : Séverine Hofs

Un spectacle de la Compagnie Biloxi 48

Coprodutions : Compagnie Biloxi 48, La Coop & Shelter Prod
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture – Service général des Arts de la scène – Service Théâtre, de Tax Shelter.be, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge et du Centre des Arts scéniques. En partenariat avec le Théâtre des Martyrs.

Note d'intention

 

Préparation de la rencontre

Présenter un court extrait dialogué du roman avec l’aide d’objets ou de marionnettes. (maximum 5 minutes)

Vous trouverez le roman ICI

Conditions de participation

1. Être inscrit·e au Centre des Arts scéniques, promotions ’18, ’19, ’20 et avoir publié votre profil

2. Être libre aux dates de travail (répétitions et représentations)

3. Être libre toute la durée de l’audition et arriver à l’heure

4. Avoir lu et accepté de respecter le règlement des rencontres professionnelles

5. Respecter la date de clôture des inscriptions

6. Si vous annulez après le vendredi (13h) qui précède le premier jour de l’audition, il faudra en justifier la raison.

A propos de l'auteur·ice

Avant tout passionné de lecture, Hermann Hesse (1877-1962) est un romancier, poète, peintre et essayiste allemand avant d’obtenir la nationalité suisse en 1924. Il a obtenu de nombreux prix littéraire, dont le prix Nobel de littérature en 1946.

Comme le dirait Jacques Brenner, son œuvre peut aisément se diviser en deux parties. En effet, il écrivit d’abord des romans de forme traditionnelle dans lesquels il transposait librement des événements de sa vie personnelle puis il s’exprima dans des fictions à caractère plus ou moins allégorique.

Né d’une famille profondément protestante, son attrait pour la spiritualité hindou et bouddhiste provient malgré tout de son histoire familiale. En effet, son grand-père maternel a été un des pionniers de la mission évangélique en Inde et s’est marié sur place avec une femme originaire de Suisse qui a donné naissance à la mère de notre auteur sur le continent asiatique. De plus, ses deux parents se sont longtemps engagés dans la mission de Bâle et il fût donc bercé par des histoires autour de ce « paradis des hommes simples ».

Siddhartha, publié en 1922, fût traduit en français en 1925, ce qui en a fait la première œuvre de Hesse présentée au public francophone. Ce roman peut être perçu et analysé sous bien des prismes et rencontre encore aujourd’hui un grand succès. La simplicité de son écriture en fait un texte particulièrement accessible, évoquant un langage ancien qui n’est pas sans rappeler les récits mythologiques.